En matière de crédit, il est de notoriété que tous les clients ne sont pas…
Comment négocier un bon taux pour un emprunt ?
Lorsque nous souhaitons acheter un bien immobilier par exemple, que ce soit en SCI ou à titre personnel directement, on s’intéresse le plus souvent à l’emprunt qui lui est lié. Or, pour trouver un bon taux d’emprunt, il faut savoir que plusieurs paramètres entrent en ligne de compte, pas simplement la capacité de remboursement bien que celle-ci soit importante évidemment, au même titre que les garanties.
Effectuer des simulations de prêts pour étudier vos besoins
L’année dernière, selon une étude de l’Observatoire des crédits aux ménages, le coût total du crédit (intégrant le coût d’achat avec les intérêts, les frais d’agence et les frais de notaire notamment) atteignait en moyenne 4,10 années de revenus du ménage en France. Ce qui pourrait se mesurer comme quatre années de salaire plein pour financer un bien à deux. Côté taux, bonne nouvelle, les taux continuent leur descente comme le montre le dernier rapport de juin 2018 :
En juin 2018, les taux continuent leur descente à 1.44 %, soit 4 fois moins qu’au début 2001.
Au 2ème trimestre, les taux s’établissent en moyenne à 1.45%.
Depuis la fin de l’été 2017, les taux diminuent, de l’ordre de 1 point de base chaque mois.En juin 2018, ils sont revenus à leur niveau de février 2017, en dépit de l’allongement de la durée des crédits accordés. La reprise de l’inflation dont le rythme s’accélère depuis le début de 2017 a comme conséquence que les taux d’intérêt réels n’ont jamais été aussi bas depuis le 1er choc pétrolier en 1973.
Un bonne raison de se mettre à sa calculette simulatrice et de tester plusieurs simulations de prêts possibles en fonction de la durée. Mais il revêt plus que jamais un intérêt à bien négocier l’assurance emprunteur car c’est sur ce point que les banques essaieront d’augmenter leur marge. Disposer d’un coût total du crédit permet de se rendre compte ainsi des intérêts et de l’assurance. Vu la conjoncture et l’environnement actuel (au moment où nous écrivons ces lignes), allonger la durée pour obtenir une mensualité réduite ne fait pas toujours la différence car, pour reprendre l’exemple de financement d’un bien immobilier, entre quinze et dix-huit ans, vous obtiendrez un taux quasiment équivalent. A contrario, allonger la durée de remboursement d’un crédit alourdit le plus simplement du monde le coût de l’assurance emprunteur du fait de l’activation possible sur une durée elle-même plus longue. La négociation de l’assurance entre également en jeu. Contactez votre expert courtier immobilier à Lens pour vous aider dans cette démarche !
Est-il préférable d’avoir un taux fixe ou un taux variable en fonction de la négociation ?
C’est une question récurrente et très remarquée en fonction des époques. Fixer la durée de votre emprunt est prioritaire ; une fois fait, vous pouvez choisir un taux fixe ou un révisable (autre nom du taux variable). Avec un taux fixe, les mensualités sont fixées pour toute la durée du crédit et seront, dans le temps, toujours les mêmes. L’avantage indéniable est de protéger l’assuré contre les éventuelles hausses de taux d’intérêt. Notez qu’un emprunteur pourra toujours essayer de faire renégocier son prêt par la suite.
Si vous vous orientez vers un taux variable, le coût total du crédit n’est dans ce cas pas connu à l’avance. Le taux pourrait ainsi être potentiellement réévalué en fonction de critères comme le plus souvent l’indice Euribor correspondant au taux auquel les banques se prêtent de l’argent entre elles à court terme. Une marge est ensuite appliquée par la banque et chaque année le taux annuel est revu en fonction de l’évolution de l’indice (à date anniversaire). Notre conseil sera donc, si vous optez pour cette solution un peu plus aléatoire, de négocier un prêt à un taux suffisamment inférieur qu’aux conditions d’un taux fixe et / ou d’opter pour un prêt à taux variable capé. La durée de remboursement sera ici primordiale car si l’on estime une remontée des taux dans les trois ans, ce peut être d’autant plus envisageable de prendre un taux variable pour des durées très courtes (par exemple huit ans). Attention toutefois, faites-vous conseiller par nos experts sur la question.